Qu'ai-je?

Pourquoi ai-je voulu m'en fuir? Suis-j'en jaloux? Je n'y crois pas... Pourquoi devrais-je? Mais la question y reste.

Mais, qu'est-ce que me prend alors? Que sens-je? Pourquoi me trouble-ça? Je ne sais pas. Ce que je sais c'est que ça ne me plait pas du tout et que je n'ai aucune envie de sentir comme ça. Me que puis-j'en alors faire? Ça, je ne le sais non plus. Entre un mois j'aurai la possibilité de faire tout ce que je veux, tout ce que font les autres. Mais voudrai-je alors le faire? Ai-je jamais voulu le faire? En aurai-je vraiment envie? J'y irai peut-être de temps en temps, et j'y m'amuserais certainement, mais au fond cela ne m'attire pas trop. Je crois que la vérité est que je manque des autres, et surtout d'une d'eux. L'idée de qu'ils s'amusent sans moi, de qu'ils oublient de moi ne me plait pas. J'y suis, assis, seule dans ma chambre en laissant errer les pensées et je me dis que ce que je pense, ce que j'écris, c'est tout fou. Je suis allé au cinéma ce soir. Avec ma famille. Figurez-vous! Tout s'est bien passé, mais en en sortant et en voyant toutes les gens s'amuser, j'ai voulu m'en fuir. Je n'ai pas pu supporter la vue. La vérité, de noveau, c'est que je ne me suis jamais bien tenu à des fêtes et cetera. Je n'y sais pas quoi faire et tout le monde a l'air d'être rudement sûr de soi. Tout le monde a l'air de suivre quelque règle inconnue de conduite qui leur donne de la joie et de l'assurance.

C'est très étrange ça. Je suis le plus souvent l'homme le plus sûr de soi au monde, mais parfois, sous certains raports, je suis très insûr de moi et je n'ai aucune idée de quoi faire. Bien, j'espère que cela va-t-améliorer.

A qui ai-je écrit tout ça? A moi, c'est évident. Trouverai-je les réponses à mes questions?

Oui, mais il faut cultiver son jardin.